Damien Piller échappe au «délit de corruption»
Devant le tribunal de Perpignan, le procureur n'a pas requis de peine précise contre Damien Piller par manque d'éléments. Il échappe au délit de corruption. L'avocat et promoteur fribourgeois est jugé dans l'affaire des pots-de-vin de Saint-Cyprien.
ATS
Devant le tribunal de Perpignan, le procureur a requis hier des peines s’échelonnant de 6 mois avec sursis à 4 ans de prison, dont deux ans fermes, lors du procès des pots-de-vin en œuvres d’art de la station balnéaire de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales). L’avocat et promoteur fribourgeois Damien Piller échappe au «délit de corruption».
Le procureur Bruno Albouy a estimé concernant le plus généreux donateur, Damien Piller, acheteur de dix tableaux pour 400'000 euros, qu’il n’avait pas «assez d’éléments pour caractériser le délit de corruption». Il a décidé dans son cas de s’en remettre «à la sagesse du tribunal», a-t-il dit, sans donner plus de précision.
Damien Piller avait fait front mi-février lors de son interrogatoire, assurant que ces achats étaient du «pur mécénat».
Au cours d’un réquisitoire-fleuve, le procureur a été le plus sévère pour les principaux auxiliaires de Jacques Bouille à la mairie de Saint-Cyprien de 1989 à décembre 2008, lesquels ont favorisé les détournements et ont reconnu avoir touché de l’argent de chefs d’entreprise qui voulaient faire avancer leurs affaires.