Dans le Gruyère et dans la joie
angélique eggenschwiler
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Le mot de la fin
C’est un samedi en Gruyère. Il fait chaud et c’est l’heure de l’intronisation solennelle des nouveaux compagnons de la Confrérie du Gruyère. La crème tranche au sommet des expressos. Une poignée de gentes dames galopent au bras de leurs solides compagnons.
Nous nous faufilons entre une cravate et deux bredzons, guidés par les relents de fromage et de bonne humeur. Les chaussures du dimanche trottinent parmi les convois de Nippons dans un gracieux ballet de trombones et d’éclats de rire.
Le Ranz des vaches siffle au loin, tandis que nous attaquons cette périlleuse transhumance dans les coulisses d’une singulière confrérie.
Une étrange poya qui nous mène bientôt au pied du château, au seuil de cet Olympe de meringues et de crème double. Et soudain, le veau d’or fait son entrée.
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