Je donne mon avis, donc je suis
angélique eggenschwiler
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Le mot de la fin
Il y a quelques mois, j’assommais les lecteurs avec mes lamentations de technophobe anti-réseaux sociaux. Je racontais mon quotidien loin des posts et des likes, sans profil Facebook ni application WhatsApp. Recalée avec mon vieux Nokia dans les bas-fonds du monde réel. Le bas-côté, celui où l’identité a la consistance de la mélasse et l’épaisseur d’une page dans l’annuaire téléphonique. Et ça fait un bout de temps que plus personne ne consulte le bottin.
Le monde réel est has been. Et pourtant je m’y sentais bien, au fond de mon pot de mélasse, avec Massimo Gargia et Sharon Stone pour colocataires.
C’est tiède la mélasse, ni tout à fait opaque, ni complètement translucide. J’étais aqueuse. Et transparente. Et puis j’ai décidé de m’insc