Les chats à six doigts d’Hemingway
angélique eggenschwiler
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Le mot de la fin
L’autre soir, une amie évoque son voyage aux Etats-Unis. Elle ramène un peu de soleil de Floride sur sa peau et une pluie d’anecdotes dans ses valises, entre une paire de chaussettes et un livre d’Ernest Hemingway. Des romans et des récits au parfum de bout du monde, chinés dans la maison du vieil homme au bord de la mer, à l’extrême sud du pays des extrêmes.
La Floride est réputée pour son nombre élevé de retraités. Hemingway envisageait d’y couler une retraite paisible, avant d’aller soigner son diabète et sa sortie dans l’Idaho, à coups de fusil de chasse.
Il n’aura laissé dans la salle d’attente du Bon Dieu qu’une villa somptueuse, à Key West, et une curieuse descendance qui se prélasse aujourd’hui aux abords de la piscine. Une postérité à