Marie-Thérèse est la star des mégères-langues de vipères. Après vingt ans dans ses robes à carreaux et sa perruque argentée, son interprète Joseph Gorgoni a décidé de se montrer sans maquillage.

Dans le spectacle «De A à Zouc», il redit son amour pour ce rôle qui l'a mené trois fois au Knie et plusieurs fois à Paris. Il raconte aussi qui l'a inspiré, sa grand-maman, son ancienne cheffe de bureau, Madame Pahud, les Claudettes ou encore la grande humoriste jurassienne Zouc. Avec un grand sens de la dérision, il se moque aussi beaucoup de lui-même, de son goût pour les chaussures ou de ses kilos en trop. Et évoque sans fards son homosexualité.

Un spectacle autobiographique où l'on rit beaucoup, et où l'on est aussi frappé par la sincérité du comédien. A (re)voir vendredi et samedi soir dans le café-théâtre fribourgeois.

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>> Interview de Joseph Gorgoni à retrouver dans «La Liberté» de mercredi