Crash dans le lac à Cudrefin
Un avion d'acrobatie s'est abîmé dans le lac de Neuchâtel, samedi dans la matinée près de Cudrefin. L'épave a pu être localisée grâce à deux robots sous-marins. A bord de l'avion se trouvaient vraisemblablement deux hommes du canton de Neuchâtel.
ARA / ATS
Les opérations de récupération de l'avion de tourisme tombé samedi vers 09h30 dans le Lac de Neuchâtel ont démarré dimanche peu avant 08h00 au large de Cudrefin (VD). Les spécialistes espèrent remonter l'appareil et ses deux occupants, qui gisent par 80 mètres de fond, en milieu de journée. L'épave de l'avion qui s'est abîmé samedi vers 9h30 dans le Lac de Neuchâtel avait été localisée samedi par le sonar d'un des robots sous-marins, a indiqué à l'ats la porte-parole de la police vaudoise Olivia Cutruzzolà. Il s'agirait d'un avion de tourisme parti peu avant 09h00 de Collombier (NE) avec deux personnes à son bord.
Dimanche matin, une grue installée sur un chaland a été acheminée sur le site afin de remonter l'avion. Une dizaine de plongeurs de la police vaudoise ont été engagés. Certains d'entre eux descendront jusqu'à 80 mètres tandis que d'autres se positionneront à 20 mètres de profondeur pour superviser les opérations de renflouage, a précisé Mme Cutruzzolà.
Les recherches réalisées samedi par les gendarmes des brigades du lac des polices cantonales vaudoise, fribourgeoise et genevoise, ont permis de localiser l'épave de l'avion vers 19h00 au large de Cudrefin (VD), à trois kilomètres du bord, grâce à deux robots engagés, dont l'un est équipé d'un sonar. A son bord, se trouvaient deux hommes décédés, vraisemblablement âgés de 71 et 59 ans et domiciliés dans le canton de Neuchâtel. Leur identification formelle sera effectuée au terme des opérations de renflouage, précise le communiqué de la police vaudoise.
La police cantonale vaudoise indique que ce sont des témoins oculaires qui ont donné l'alerte, samedi aux alentours de 9h30. Les sociétés de sauvetage de Cudrefin et Portalban ont immédiatement été dépêchées sur place, mais l'appareil ayant entièrement coulé sans laisser de débris ou de traces d'hydrocarbures, il était impossible de déterminer sa localisation exacte avant l'intervention des robots sous-marins.