La gauche fera front commun pour les élections nationales. Le Parti socialiste (PS), le Centre Gauche-PCS (CG-PCS) et les Verts ont décidé de renouveler le même apparentement qu’en 2015. «Les listes déposées par le PS formeront un premier sous-apparentement alors qu’un second sous-apparentement regroupera la liste du CG-PCS et celle des Verts», indique leur communiqué commun le 19 juillet.

Les trois partis disent «partager des idéaux de solidarité, d’équité sociale, de protection de l’environnement» et estiment «essentiel de gagner un troisième siège à Berne.»

Le Parti évangélique (PEV) ne sera plus apparenté à la gauche cette année, ayant décidé de de se lancer dans lla bataille avec le PDC.

La bisbille de 2018 entre les Verts et le PS semble oubliée. Le parti à la rose avait lancé sa candidate Valérie Piller Carrard contre la candidate écologiste Sylvie Bonvin Sansonnens, pour repourvoir le poste de Marie Garnier (Verts) au Conseil d’Etat. «C’était une autre élection, dans un contexte différent de complémentaire, nous avons tourné la page. L’important est désormais de nous unir afin de contrer la droite à Berne», indique Benoît Piller, président du PS fribourgeois.

Au PS, Valérie Piller Carrard est candidate à sa propre succesion, de même qu’Ursula Schneider Schüttel. La gauche aimerait reconquérir son troisième siège, perdu en 2015 au profit de l’UDC PIerre-André Page.