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Etudiant, il écoulait des pilules interdites au fitness

Un jeune sportif broyard amateur a tenté d’importer des produits illicites de Thaïlande. Suspendu deux ans, il assure qu'il ne s'agissait pas de sa consommation personnelle et qu'il n'était que le maillon d'une grande chaîne. Enquête.

Comme d’autres sports, le bodybuilding n’échappe pas aux cocktails de produits dopants. © Fotolia
Comme d’autres sports, le bodybuilding n’échappe pas aux cocktails de produits dopants. © Fotolia

PSC

Publié le 20.10.2016

Drôle de mésaventure qu’a vécue Grégoire (prénom d’emprunt). En avril 2015, la douane suisse intercepte un colis à son attention, contenant près de 300 plaquettes de clambutérol, un bêtastimulant utilisé pour soigner les rhumatismes des chevaux, et figurant sur la liste des produits interdits par Antidoping suisse.

«Je ne me suis jamais dopé, lance-t-il d’entrée. Je servais simplement d’intermédiaire. Je m’étais renseigné avant de me lancer là-dedans, et il n’y a aucune poursuite possible au niveau pénal.» Suspendu deux ans par Swiss Olympic, l'étudiant fribourgeois dit n’être que le petit maillon d’une grande chaîne.

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