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L’argent est tabou à la «Fédérale»

Dimanche, le roi de la fête fédérale de lutte repartira de Payerne avec un taureau, Mazot, une sonnaille-souvenir et une enveloppe, dont le montant n’a pas été et ne sera jamais dévoilé.

L’argent est tabou à la «Fédérale» © KEYSTONE
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© GCO
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PS

Publié le 27.08.2016


Tous les prix en nature d'Estavayer 2016

Il se trouve que dans le monde de la lutte suisse, «argent» est un mot tabou, raison pour laquelle les prix qui garnissent le pavillon du même nom sont tous en nature.

Jouons aux devinettes. Sachant que son dauphin peut choisir entre une automobile et un élévateur estimés à plus de 20'000 francs, combien peut toucher le vainqueur? «Entre 28'000 et 30'000 francs», répond Wolfgang Rytz, journaliste aguerri aux ronds de sciure.

Et d’ajouter: «Le montant dépend aussi de la valeur du taureau, qui peut être reproducteur ou non.» Du taureau, parlons-en. Le roi a l’obligation de quitter la fête avec sa bête à cornes, qu’il ne pourra revendre qu’après avoir satisfait à ses obligations médiatiques.

La place de fête est ouverte au public depuis le 12 août déjà. Les visiteurs viennent en particulier admirer les trophées exposés dans le pavillon des prix. Ces lots très hétéroclites (voir notre diaporama) sont au nombre de 400 (dont 10 vivants) pour un montant total de plus d'un million de francs. Ils sont choisis par les lutteurs selon l'ordre du classement général de dmanche

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