- Que représente pour vous la fête fédérale de lutte ?

Cette fête est extraordinaire. Je suis quelqu’un qui respecte beaucoup les traditions, que ce soit en Russie ou ici, en Suisse. Je m’intéresse à la culture suisse. La première fois que j’ai été invité à la fête fédérale, c’était par mes amis bernois dans les années nonantes. J'ai été impressionné en bien par l’organisation d’une telle fête. 

- Que pensez-vous des valeurs que l'on retrouve dans la lutte ?

C'est un beau sport. L’éthique des lutteurs est extraordinaire. A la fin des combats, on observe un comportement génial de respect vis-à-vis de l’adversaire (le gagnant balaie la sciure sur le dos du vaincu, n.d.rll.). C’est un très bon exemple pour la jeunesse. 

- Que pensez-vous des lutteurs ?

Je connais un peu Kilian Wenger et Matthias Sempach. Ils ont une force naturelle extraordinaire. Tous les lutteurs sont impressionnants et semblent très cool, abordables et sympathiques.

- Parlons hockey: comment sentez-vous la saison 2016-2017 de Gottéron ?

Je suis très, très optimiste. J’ai vu le premier match à domicile contre Munich. Malgré quelques lacunes défensives, on a pu voir le potentiel des Dragons. Mais, il ne faut pas non plus être euphorique. Il faut voir cette saison et, peut-être aussi la suivante, comme un moment de transition, de reconstruction de l’identité de Gottéron. On a eu pas mal de changement dans le staff la saison dernière et dans le contingent de l’équipe. Il faut être patient.

- Donc l’objectif de la saison?

Il ne faudra pas se contenter juste des play-off. Il faudra être confiant et combatif.

- Avez-vous des attentes particulières du public fribourgeois ?

J’attends des fans une attitude encourageante. Le public peut être exigeant dans certaines circonstances mais pas être négatif. Il doit savoir être patient et compréhensif envers les joueurs et le staff qui veulent faire du mieux possible.