Alors que Julien Sprunger, qui vient de faire chavirer Saint-Léonard et Benjamin Conz, encore impérial samedi, se succèdent sur la glace pour le tour d'honneur, les joueurs d'Ambri-Piotta sont murés dans leur vestiaire. Quelques minutes plus tard, ils sont quelques-uns à passer péniblement par la case interview. S'il accuse le coup, Michael Ngoy assure que son équipe n'a pas dit son dernier mot.

Qu'est-ce qui a fait la différence lors de ce troisième acte?

Les pénalités, comme d'habitude. Il n'y a pas à chercher plus loin. Fribourg se nourrit de ça, notamment avec son premier bloc de supériorité numérique. Nous le savons pourtant très bien, mais nous sommes incapables de corriger le tir. Impossible de s'en sortir avec une telle indiscipline. C'est vraiment rageant!

D'autant plus qu'Ambri a livré son match le plus abouti de la série...

Absolument. Notamment grâce à Zuri (Sandro Zurkirchen, le gardien, ndlr) qui s'est montré à son avantage. Il cherchait de la confiance, et il en a trouvé ce soir (samedi). C'est un point positif pour la suite de la série... 

Une série qui pourrait s'arrêter mardi déjà. Avez-vous déjà la tête tournée vers le barrage de promotion/relégation?

Non, même s'il ne faut pas se la cacher: la situation devient très critique. Nous le faisons depuis longtemps, mais nous n'avons pas d'autre solution que de prendre match après match pour sortir de ce bourbier. Mais nous ne sommes pas morts.