Calexico, les mariachis dopés au rock
Etait-ce la place Georges-Python de Fribourg ou un coin de pays coincé entre les USA et le Mexique? Jeudi soir, au festival Les Georges, il y avait un léger doute en écoutant Calexico, qui distillait sa musique de mariachis dopés au rock.
TB
Le groupe nord-américain, qui fait vibrer la scène musicale depuis vingt ans et treize albums, a tapissé l'espace d'une ambiance cuivrée et a agrémenté ses percussions de maracas afin de faire bouger les festivaliers. En fermant les yeux, et en oubliant un peu la fraîcheur de l'air, les spectateurs pouvaient s'imaginer avalant le bitume de la Route 66 au volant d'une belle américaine. Dommage d'ailleurs que la chaleur ne soit pas davantage montée: Joey Burns, le chanteur, a fermé jusqu'au dernier bouton de sa chemise plutôt que de l'enlever – il a assuré le faire d'habitude. Pas de quoi toutefois ternir ce dépaysant voyage musical fort réjouissant.
Vendredi, le festival continue avec une affiche mêlant électro (Pandour), du thrash-puck-rock (The Shit), de l'électro-pop (Naive New Beaters) et du ska (Todos Destinos). Et vendredi, Les Georges, c'est gratuit.