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«Propriétaires forestiers et scieurs doivent tirer à la même corde»

Le franc fort soumet la filière de la forêt et du bois à une rude concurrence étrangère. Des mesures et des actions politiques sont prévues en Suisse. Le point avec Gilles Schorderet, président de l’Association fribourgeoise d’Economie forestière.

La santé des forêts fribourgeoises pourraient pâtir du manque d'entretien découlant de la chute du prix de vente du bois brut. © Vincent Murith/«La Liberté»
La santé des forêts fribourgeoises pourraient pâtir du manque d'entretien découlant de la chute du prix de vente du bois brut. © Vincent Murith/«La Liberté»

CW

Publié le 02.03.2015

L’abandon soudain du taux plancher par la Banque nationale suisse, en janvier dernier, a frappé de plein fouet toute la filière du bois suisse. Concurrencés par des entreprises étrangères – majoritairement allemandes et autrichiennes – qui proposent des produits de construction jusqu’à 25% moins chers, les scieurs de bois suisse sont contraints de baisser leurs prix de vente. Une pression qu’ils reportent directement sur les propriétaires forestiers en leur soumettant des tarifs moins élevés pour l’achat de leur bois brut.

Pour faire face à cette crise du bois indigène, la filière de la forêt et du bois suisse met en œuvre, depuis fin février, onze mesures de rationalisation et demande à la Confédération de meilleures conditions-cadres. Ces dispositions sont soutenues par l’Association fribourgeoise d’Economie forestière (AFEF), réunissant les propriétaires fribourgeois de forêts.

=> L'interview de Gilles Schorderet, président de l'AFEF, est à lire dans «La Liberté» de mardi.

 

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