Maltraité par des Luganais pourtant au fond du gouffre, Fribourg-Gottéron n'a tout simplement pas existé samedi soir, étrillé 8-1. Très vite, ses envies de révolte nées après avoir laissé échapper la victoire la veille face à Bienne ont été ensevelies par son indiscipline. Alors que le panneau d'affichage de la Resega n'avait pas encore égrené la 15e minute, les Fribourgeois en avaient déjà pris quatre, dont trois en infériorité numérique. Après 60 minutes indigentes, les Dragons ont rejoint les vestiaires la tête basse. En bon capitaine, Julien Sprunger s'est arrêté par la case interview et n'a pas fait dans les faux-semblants.

Julien Sprunger, que dire après ce naufrage?
Il fallait prendre un bon départ, jouer simple, éviter les pénalités. Bilan: on prend cinq goals après le premiers tiers (quatre, ndlr). On s'est compliqué la vie toute la soirée. Si on a des plans de match et qu'on est pas capable de les exécuter sur la glace, c'est difficile d'espérer quelque chose. On a vraiment aucune excuse ce soir, on est les seuls responsables. Il faut qu'on se regarde dans la glace. Dans le vestiaire, il faut qu'on soit capable de se regarder dans les yeux et régler ça au plus vite.

Est-ce que pour la première fois de la saison, l'on peut évoquer le mot play-out?
Non, en tout cas personnellement, je n'y pense pas. Il reste plus de 60 points en jeu. Il ne faut pas se voiler la face, on a énormément de peine depuis le début de la saison et cela ne va pas se régler en une ou deux semaines. Il reste une série de matches avant Noël à bien négocier. Désormais, il faut mettre le bleu de travail et y aller.

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