C'est le jeune taureau Savoleyre Kennedy, de Bruno Charrière (Cerniat), qui remporte le titre de Champion Holstein. Bopi Citation Lelion, de la communauté d’exploitation Oberson et Pasquier (Maules), s’impose chez les Red Holstein. Côté Swiss Fleckvieh, l’imposant Argus, de Nicolas et Christophe Rey (Le Châtelard) obtient le titre, tandis que le tout aussi imposant Froufrou, d’André Deillon (Vuisternens-dt-Romont) triomphe chez les Simmental.

Cette 117^e édition a réuni 262 taureaux (sur catalogue), soit 20% de plus qu’en 2015. Comme de coutume, une cinquantaine de bêtes, déjà vendues dès la publication des inscriptions, n'ont même pas transité par Bulle. Côté exposants, environ 150 éleveurs ont fait le déplacement dans le chef-lieu bullois, soit une vingtaine de plus que l'an passé. Parmi eux figuraient 20 spécialiste de l’élevage taurin des cantons de Berne, Vaud, Neuchâtel, Jura, Soleure et Saint-Gall. 

«Cette hausse de la participation s’explique en partie par notre retour à une manifestation qui se tient durant semaine, et non le week-end. Elle répond à un vœu des exposants eux-mêmes», estime le gérant du marché, Bertrand Droux. Et d’expliquer que la formule, organisée depuis 2014 durant le week-end afin d’attirer les familles, avait certains inconvénients. Elle coïncidait avec les désalpes, rendait le transport du bétail plus complexe et présentait des risques de sécurité pour les plus jeunes visiteurs.

A nouveau destiné aux professionnels, ce 117e Marché-concours plaçait la génétique au premier plan, avec plusieurs fils de championnes et 69 taureaux génotypés. L’an passé, 150 des quelque 230 bêtes cataloguées avaient été vendues, au prix moyen de 3034 francs. Selon Bertrand Droux, les prix négociés ce mardi devaient être similaires.