Il a commencé sa carrière d’entraîneur avec les Dragons de Rouen, qu’il a conduits à quatre titres de champion de France. Dès aujourd’hui, date de son premier entraînement à Saint-Léonard, et jusqu’à la fin de la saison (et plus si affinités), Larry Huras aura d’autres Dragons, ceux de Fribourg-Gottéron, sous ses ordres. A la clé, la même réussite? Le clin d’oeil est amusant, à l’image d’un personnage à l’humour bien affirmé.

Avant de penser à soulever des trophées, le successeur de Gerd Zenhäusern aura pour mission de remettre les Fribourgeois, battus samedi par Davos (lire en page 21), sur le droit chemin. Arrivé dimanche après-midi, le Canadien de 61 ans a découvert son nouveau bureau. Entre deux entretiens, avec Christian Dubé, son supérieur hiérarchique, d’abord, ses assistants, Kari Martikainen et David Aebischer, ensuite, Larry Huras – «mais appelez-moi Larry» – a pris le temps de livrer ses premières impressions à la presse locale.

Quel fut votre sentiment lorsque Christian Dubé, le directeur sportif de Gottéron, vous a proposé le poste?

Larry Huras: C’est un plaisir et même un honneur que Christian ait fait appel à moi. D’autant plus qu’entraîner en Suisse romande a toujours été sur la liste de mes priorités, sur celle de mon épouse aussi. Ça y est, nous y sommes.