La gifle encaissée samedi à Lugano (8-1) a délié certaines langues. «Nous avons touché le fond», a reconnu le capitaine fribourgeois Julien Sprunger à l'issue de la rencontre. Après une embellie à la mi-novembre et même une occasion ratée de passer au-dessus de la barre, les Dragons ont rechuté. Le train des play-off est-il passé? Alors qu'il reste cinq matches jusqu'à la pause de Noël, «La Liberté» fait le point avec le directeur général Raphaël Berger.

Comment jugez-vous la situation actuelle de Gottéron?

Le bilan provisoire est insatisfaisant, puisque nous sommes bien au dessous des attentes. Par rapport aux capacités et aux qualités de l’équipe, nous espérions beaucoup mieux.

Comment expliquer les difficultés rencontrées?

Nous n’allons pas pointer du doigt certains aspects de notre jeu, mais deux phénomènes transparaissent au travers des statistiques: d'une part notre efficacité pour marquer des goals est très faible, et d'autre part notre capacité à encaisser des goals sur un nombre de tirs restreints est très élevée. On concède moins de 30 tirs par match, mais le pourcentage d’arrêts de nos gardiens est le plus faible de la ligue.

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