Depuis samedi, le «tsar» de Gottéron se retrouve toutefois sous le feu des projecteurs. Son attitude en fin de match lorsqu’il est venu se planter au milieu des gradins pour exhorter les supporters fribourgeois à encourager leur équipe qui tentait d’égaliser contre Davos fait causer. L’ancien No 90 explique le sens de sa démarche et insiste sur le soutien dont ont actuellement besoin les Dragons.

- On vous sent très affecté par la mauvaise passe que traverse Gottéron. Qu’est-ce qui vous fait le plus mal?

De voir qu’on n’arrive pas à renverser cette situation et de ressentir cette panique sur la glace! Les gens disent que les joueurs ne sont pas prêts à se sacrifier. C’est faux. Ils bossent dur, mais ils restent des êtres humains avec leurs faiblesses.

- Il y a quand même passablement de lacunes dans cette équipe. Gardiens, défenseurs ou attaquants: ils sont 
peu nombreux à échapper 
à la critique?

C’est trop facile de rejeter toute la responsabilité sur le gardien, le défenseur, l’entraîneur ou le directeur technique. Tout le monde cherche à couper des têtes, à tel point qu’il manque de la place pour installer les guillotines.

- Selon vous, quelle est la juste place de Fribourg-Gottéron en LNA?

Notre place est en play-off! Il y a eu beaucoup de changements au cours des deux dernières années. Il n’est pas évident de trouver de la stabilité dans ces conditions. Pour y parvenir, il faut regarder à moyen ou long terme.

=> Interview complète à lire dans «La Liberté» de mardi

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