La Liberté

«Je suis un peu dépassée par la médiatisation de ce selfie»

Vanessa, une étudiante à l’Université de Fribourg, aura marqué à sa manière le passage de François Hollande en Suisse. La jeune fille de 22 ans s'explique à «La Liberté» sur le selfie qui lui a valu une notoriété inattendue.

Le selfie pris par Vanessa. © DR
Le selfie pris par Vanessa. © DR
Sa rencontre avec le président français a été immortalisée par un photographe de l'agence Keystone. © Keystone
Sa rencontre avec le président français a été immortalisée par un photographe de l'agence Keystone. © Keystone
L'image s'est retrouvle jeudi en Une du journal le plus lu de Suisse alémanique. © DR
L'image s'est retrouvle jeudi en Une du journal le plus lu de Suisse alémanique. © DR
Vanessa est aussi passée au 19:30 de la RTS. © Capture d'écran/RTS
Vanessa est aussi passée au 19:30 de la RTS. © Capture d'écran/RTS

GC

Publié le 17.04.2015

Vanessa n'en revient pas: «Depuis mercredi, je n’arrête pas de rire! Darius Rochebin m’a appelée, le journal «Libération» m’a contactée!» La raison? Un selfie que la jeune femme a fait pour immortaliser sa furtive rencontre avec François Hollande lors de sa visite en Suisse.

«Quand j’ai appris que François Hollande était de passage à Berne mercredi, j’ai décidé de m’y rendre avec un ami» explique l’étudiante de 3e année de la faculté de science économique et sociale de l’Université de Fribourg. «Dans un premier temps, on était assez loin de lui quand il est passé dans la rue. On a réussi à se rapprocher et j’ai pu lui serrer la main. Plus tard, il est repassé et je lui ai demandé si je pouvais prendre une photo avec lui. Il m’a dit que cela ne lui posait pas de problème» explique la jeune fille de Grimisuat, un village près de Sion.

Le président de la République française lui a-t-il parlé? «Il m’a juste demandé d’où je venais. Je lui ai dit: «Du Valais!» et il m’a répondu en souriant: «Ah, le Valais!». C’est tout», poursuit Vanessa. L'étudiante valaisanne précise qu'elle voulait un souvenir de la visite de cette personnalité et qu'elle n'est pas une inconditionnelle de François Hollande ni une militante socialiste.

Tout aurait pu en rester là si un photographe de l’agence de presse Keystone n’avait pas immortalisé cette brève rencontre. L’image a alors été diffusée par de nombreux médias. Le populaire journal gratuit «20 Minuten» l’a reprise pour la mettre en couverture de ses différentes éditions du jeudi. «J’ai été surprise que cette image soit publiée ainsi en une sans même me demander mon autorisation» explique Vanessa qui ne pensait pas qu'une photo prise dans un espace public pouvait être pareillement utilisée. 

Le cliché a aussi été commenté sur Twitter et Facebook. «Les commentaires que j'ai lus sont globalement très positifs» conclut Vanessa.

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