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Le Cimzia booste le chiffre d’affaires d’UCB en 2015

Le groupe pharmaceutique belge UCB s'attend à un meilleur chiffre d'affaires en 2015 grâce à la performance de ses trois médicaments vedettes dont le Cimzia, qui est produit dans la nouvelle usine bulloise de l'entreprise.

Dans la zone industrielle de Planchy à Bulle, la nouvelle unité de production où est fabriqué le Cimzia a été inauguré en octobre 2014. © Vincent Murith
Dans la zone industrielle de Planchy à Bulle, la nouvelle unité de production où est fabriqué le Cimzia a été inauguré en octobre 2014. © Vincent Murith

ATS

Publié le 31.07.2015

Le groupe pharmaceutique belge UCB, qui possède un site à Bulle, a relevé ses prévisions de chiffre d'affaires pour l'année 2015, grâce à des résultats solides sur les six premiers mois de l'année, soutenus par la performance de ses trois médicaments vedettes qui représentent 55% de ses ventes. UCB table désormais sur un chiffre d'affaires oscillant entre 3,65 et 3,75 milliards d'euros (jusqu'à 4 milliards de francs) pour l'ensemble de l'année 2015, grâce à des taux de change favorables. Jusqu'ici il pariait sur une fourchette de 3,55-3,65 milliards. Il maintient en revanche son ambition d'atteindre un résultat d'exploitation récurrent entre 710 et 740 millions.

Au premier semestre, UCB a plus que doublé son bénéfice net, passant de 113 millions d'euros en 2014 à 289 millions, selon des résultats publiés vendredi. Le résultat d'exploitation récurrent a lui bondi de 49% à 464 millions d'euros, soutenu par la croissance du chiffre d'affaires (+12% à taux de change constant, à 1,91 milliard). Cette performance est liée au bond de 23% (à taux de change constant) des ventes combinées du Cimzia, produit dans la nouvelle usine bulloise d’UCB, du Vimpat et du Neupro, les trois médicaments populaires du groupe, qui se sont élevées à 942 millions d'euros au premier semestre.

Cimzia est un médicament contre la maladie de Crohn et la polyarthrite rhumatoïde, qui est désormais indiqué pour le traitement de nouvelles inflammations liées à l'arthrite, tandis que Vimpat traite l'épilepsie et le patch Neupro la maladie de Parkinson. Même l'ancien médicament vedette du groupe, l'anti-épileptique Keppra, dont les ventes s'étaient érodées ces dernières années en raison de la concurrence des génériques, a enregistré une progression de 2% à 385 millions d'euros.

 

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