Le passeport à croix blanche a la cote
De Fribourg au Jura en passant par le canton du Valais, les demandes de naturalisation pleuvent sur les bureaux des services concernés. Certains étrangers craignent qu'on leur retire leur permis alors qu'ils ne risquent rien. Serrage de vis redouté.
PAS
Des communes à la Confédération en passant par les cantons, les demandes de naturalisation pleuvent sur les bureaux des services concernés. «Leur nombre a considérablement augmenté, ce qui nous a obligé à tenir 1,5 fois plus de séances qu’à l’accoutumée», confirme Erika Schnyder, présidente de la Commission des naturalisations et syndique de Villars-sur-Glâne.
«Ce mois, nous avons dû organiser deux séances pour traiter les dossiers au lieu d’une normalement.» A cause de l'afflux de demandes, des villes comme Fribourg ont dû instaurer des commissions permanentes de naturalisation.