Jacques Bourgeois réfléchit au Conseil fédéral
Le conseiller national libéral-radical fribourgeois n'écarte pas l'idée de succéder à Didier Burkhalter au Conseil fédéral. «On ne peut pas fermer la porte à une telle opportunité sans mener une réflexion approfondie», expose-t-il.
PP
Après dix années passées sous la Coupole fédérale, le citoyen d'Avry a quelques atouts à faire valoir: «Profilé au centre-droit, j'ai prouvé que j'étais prêt à chercher des compromis pour faire avancer les choses», souligne Jacques Bourgeois. Directeur de l'Union suisse des paysans, il pourrait en outre bénéficer du soutien du lobby agricole.
Sa candidature souffrirait cependant de certains handicaps. A commencer par la présence, au sein du collège gouvernemental, d'Alain Berset. «Ce n’est pas rédhibitoire dans le sens où l’on a déjà vu deux conseillers fédéraux issus du même canton», relativise Jacques Bourgeois. Pour qui son âge, 59 ans, n’est pas non plus un problème «tant que je me maintiens en forme».
Le libéral-radical se laisse le temps de réfléchir. «Avant d'arrêter une décision, il faut analyser l'ensemble des données. J'entends le faire ces prochains temps, sans pression», indique-t-il.