Selon plusieurs sources, il est courant, pour les parents d’enfants en dessous de vingt ans souffrant de troubles du langage, de devoir patienter entre quatre mois et une année avant de pouvoir effectuer un bilan logopédique.

«Dans certaines régions, dont la Broye, il est même arrivé à certains de devoir ronger leur frein pendant dix-huit mois», renchérit Gaétan Emonet, président de la Société pédagogique fribourgeoise francophone (SPFF). «C’est un vrai problème car, dans certains cas, retarder la prise en charge peut avoir de graves conséquences sur le développement ultérieur de l’enfant».

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