Malgré une année difficile, Adrien Bossel refuse d'abdiquer
Alors qu’il pointait au 262e rang voici 16 mois, l’ancien junior des TC Marly et Aiglon pointe aujourd'hui à la 474e place mondiale. A bientôt 30 ans, le Fribourgeois refuse d'abdiquer. Il fait le point sur sa carrière avec «La Liberté».
PS
En ce premier jour de décembre, les villages de Lyss, Studen ainsi que la majeure partie de la plaine du Seeland sont plongés sous un épais brouillard. Pas Bienne. Non, à Bienne, où vit et s’entraîne Adrien Bossel, un pâle soleil a réussi tant bien que mal à percer les stratus, comme la tête bien pleine et bien faite du Fribourgeois a dissipé les doutes qui n’ont pas manqué de l’envahir au cours d’une année 2016 marquée par une blessure à l’épaule et, à quelques exceptions près, de résultats décevants.
Si, à bientôt 30 ans, il avoue avoir «essayé de réfléchir à l’après-tennis», s’il voyage le plus souvent seul et que l’argent ne tombe pas du ciel («Je fais avec les moyens que j’ai»), Adrien Bossel est arrivé à cette conclusion: «Ce qui m’intéresse, c’est aller au bout de moi-même, et je pense ne pas avoir encore exploité mon plein potentiel.»