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Le trafic CFF Lausanne-Vevey ne sera pleinement rétabli que lundi

Les travaux menés à Lausanne suite au glissement de terrain de dimanche soir sont plus compliqués que prévu. La zone est «gorgée d'eau», a reconnu jeudi le chef de chantier, Olivier Saugy.

Les pelles araignée sont à l'oeuvre au chemin de Chandieu à Lausanne après le double glissement de terrain. © La Liberté/JC
Les pelles araignée sont à l'oeuvre au chemin de Chandieu à Lausanne après le double glissement de terrain. © La Liberté/JC
Les pelles araignée sont à l'oeuvre au chemin de Chandieu à Lausanne après le double glissement de terrain. © La Liberté/JC
Les pelles araignée sont à l'oeuvre au chemin de Chandieu à Lausanne après le double glissement de terrain. © La Liberté/JC
Les pelles araignée sont à l'oeuvre au chemin de Chandieu à Lausanne après le double glissement de terrain. © La Liberté/JC
Les pelles araignée sont à l'oeuvre au chemin de Chandieu à Lausanne après le double glissement de terrain. © La Liberté/JC

ATS/LIB

Publié le 23.02.2017

Les derniers tests de stabilité du talus seront menés dimanche soir. «Si tout va bien», la circulation des trains est prévue dès lundi matin, avec une vitesse réduite pour la voie côté lac, précise l'ingénieur civil Olivier Saugy, chef du chantier.

Deuxième éboulement

Planifiée à vendredi, la normalisation du trafic a dû être reportée à cause d'un terrain complètement «mou». A tel point qu'un deuxième glissement s'est produit mardi. «C'est gorgé d'eau, on va devoir déverser du ballast» pour renforcer la zone.

Pour l'heure, deux pelles araignée s'activent, l'une véritablement enfoncée dans la boue. Le travail est minutieux car un immeuble est aux premières loges, en bas de la pente. Dimanche soir, de la terre est même entrée par la fenêtre d'une cuisine. Entre 15 à 20 personnes sont mobilisées sur le chantier.

Travaux d'urgence

En dépit du terrain «très mou» et des accès difficiles, Olivier Saugy reste confiant. «La voie, inspectée régulièrement, n'a pas bougé». Avec le ballast, le béton qui sera injecté, les travaux d'urgence devisés à 300'000-400'000 francs devraient être achevés à temps.

L'origine de l'eau qui a liquéfié le sol est encore à déterminer. Mais de l'eau, il y en a partout avec le lit de la Vuachère à quelques dizaines de mètres. Pour Olivier Saugy, une des explications de l'état du talus réside sans doute dans la présence de déblais de mollasse. Placés à cet endroit à l'époque de la construction de la ligne, ils se sont «désagrégés» au fil du temps.

Inspections en cours

Après les travaux d'urgence viendront donc des inspections méthodiques des lieux. Les géologues sont déjà en train d'examiner de près la stabilité de cet axe. Tous les remblais seront sondés, assure l'ingénieur.

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