Ce parc périurbain serait le deuxième de Suisse après le Sihlwald zurichois. Une réponse de la Confédération est attendue avant l'été prochain. Cette somme, complétée par une aide de 95'000 francs du canton et une part égale des communes, permettra de lancer une série de projets.

«Durant une première phase de quatre ans, le parc devra asseoir ses fondements et son identité», a expliqué jeudi à l'ats Catherine Strehler Perrin, cheffe de la division biodiversité et paysage. Il importera en premier lieu de préciser le périmètre de protection. Une zone centrale minimale de 400 hectares devrait être laissée à son évolution naturelle.

Davantage d'argent de la Confédération

«Il faudra identifier les espèces - animales ou végétales - pour lesquelles le parc va jouer un rôle», a ajouté Mme Strehler Perrin. Il s'agira aussi de déterminer comment gérer le public, qui vient se ressourcer en nombre dans les bois du Jorat, et quel type de sylviculture doit être mise en place autour de la zone protégée.

En parallèle, le canton va déposer, d'ici début février, auprès de la Confédération deux demandes d'aides pour la gestion de deux parcs naturels déjà reconnus: celui du Jura vaudois et de Gruyères Pays-d'Enhaut. Une nouvelle phase de négociation s'ouvre en effet en 2015 pour l'établissement des conventions pour 2016-2019.

Soutien fribourgeois

Le canton a lui-même augmenté de plus de 20% son soutien financier aux deux parcs, qui obtiendront désormais 300'000 francs pour le parc naturel du Jura vaudois et 160'000 francs pour celui du Pays-d'Enhaut, qui est également soutenu à hauteur de 140'000 francs par le canton de Fribourg.

Vaud espère une aide financière accrue de la Confédération, qui a promis de doubler les crédits annuels globaux qu'elle alloue aux parcs. Vaud réclame ainsi un montant annuel de l'ordre de 970'000 francs pour le parc du Jura vaudois et de 670'000 francs pour celui du Pays d'Enhaut.