La Liberté

Géraldine Savary et Jean-François Rime croisent le fer

Moins chère et moins bureaucratique, la nouvelle redevance taxerait également plus lourdement une partie des entreprises? Géraldine Savary (PS) et Jean-François Rime (UDC) débattent dans «La Liberté» du référendum en votation le 14 juin.

Jean-François Rime et Géraldine Savary ont eu un débat animé à propos de la loi sur la redevance radio/TV. © Vincent Murith/La Liberté
Jean-François Rime et Géraldine Savary ont eu un débat animé à propos de la loi sur la redevance radio/TV. © Vincent Murith/La Liberté

PC/JF

Publié le 26.05.2015

Plus besoin d’une radio ou d’un poste detélévision aujourd’hui pour capter les chaînes de service public. On peut le faire à partir d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone. La nouvelle redevance radio/TV vise à s’adapter à cette évolution technologique.

Tous les ménages y seront désormais soumis, ainsi que les entreprises, en fonction de leur chiffre d’affaires. Un point qui a fortement déplu à l’Union suisse des arts et métiers (Usam), qui a lancé le référendum, et à son président, le conseiller national Jean-François Rime. La conseillère aux Etats Géraldine Savary, elle, défend le changement de système, qui permettra aux ménages d’économiser 60 francs par an.

- Si tout le monde doit payer, ce n’est plus une redevance liée à une prestation, mais un nouvel impôt, non?

Géraldine Savary: Non, on a juste amélioré et simplifié un système qui existe déjà. On demande environ 1 franc par jour et par ménage pour des chaînes publiques, un accès à l’information et à la diversité des opinions nécessaire à une démocratie.

Jean-François Rime: Je pense également que des chaînes de service public doivent exister. Mais je ne suis pas d’accord qu’on prélève pour cela 200 millions de francs sur les entreprises.

Géraldine Savary: Votre objectif est clair et cela m’indigne: vous voulez que la population suisse paie pour les entreprises. Vous êtes invité à «Forum», à «Infrarouge», à La Télé Vaud-Fribourg, où vous pouvez porter la voix des entreprises. Et tout ce dont les entreprises bénéficient, c’est la population qui devrait le payer? Ce n’est pas correct.

Jean-François Rime: Je ne vois pas pourquoi pour intervenir à la radio ou à la télévision comme conseiller national, je devrais payer 13'500 francs de redevance pour mes trois entreprises, alors qu’aujourd’hui je paie 1400 francs..

> Interview complète à lire dans «La Liberté» du mardi 26 mai.

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