Action coup de poing sur un chantier
Mobilisation à Praz, ce mercredi. Des syndicats ont accusé l'entreprise de construction Bati-Strimbeanu de dumping salarial, entre autres.
LMP
Les vestes rouges estampillées Unia donnaient la couleur, à Praz. Des représentants des sections neuchâteloises et fribourgeoises du syndicat Unia sont montés au front, aux côtés du secrétaire patronal de la Fédération neuchâteloise des entrepreneurs, Jean-Claude Baudoin.
Dans le viseur: la société Bati-Strimbeanu. Cette entreprise neuchâteloise employant six ouvriers roumains est actuellement active sur des chantiers à Praz et à Villarsiviriaux. Son dirigeant est accusé de dumping salarial, entre autres.
«Les employés reçoivent 2000 francs net alors qu’ils travaillent à 100% et que le minimum légal est de 4500 francs», s’indigne Catherine Laubscher, secrétaire régionale Unia Neuchâtel. D’autres reproches suivent, tous écartés par Michel Caudullo, responsable de l’administration de Bati-Strimbeanu. Celui-ci évoque notamment une partie du salaire qui serait payé en nature.
=> Article développé à lire dans «La Liberté» de mercredi, papier et numérique.