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2002: la plus belle soirée du Parc Saint-Jacques

Christian Gimenez inscrit le 2-0. © KEYSTONE/EDDY RISCH
Christian Gimenez inscrit le 2-0. © KEYSTONE/EDDY RISCH
Le salut des joueurs à leur formidable public. © KEYSTONE/EDDY RISCH
Le salut des joueurs à leur formidable public. © KEYSTONE/EDDY RISCH
Une ambiance délirante sur la Barfüsserplatz. © KEYSTONE/GAETAN BALLY
Une ambiance délirante sur la Barfüsserplatz. © KEYSTONE/GAETAN BALLY
Le sourire de la présidente Gigi Oeri. © KEYSTONE/FABRICE COFFRINI
Le sourire de la présidente Gigi Oeri. © KEYSTONE/FABRICE COFFRINI
Un duel sans merci entre Christian Gimenet et Djimi Traoré, le remplaçant de Stéphane Henchoz. © KEYSTONE/EDDY RISCH
Un duel sans merci entre Christian Gimenet et Djimi Traoré, le remplaçant de Stéphane Henchoz. © KEYSTONE/EDDY RISCH
Vladimir Smicer entre Marco Zwyssig et Mario Cantaluppi © KEYSTONE/EDDY RISCH
Vladimir Smicer entre Marco Zwyssig et Mario Cantaluppi © KEYSTONE/EDDY RISCH


Publié le 30.05.2020


Ce fut la plus belle soirée jamais vécue au Parc Saint-Jacques: ce 12 novembre 2002, le FC Bâle a peut-être livré face à Liverpool le match le plus fou de son histoire.

Le 3-3 qui a sanctionné cette rencontre a couronné en quelque sorte la grande première du FCB en Ligue des Champions. Ce nul lui a, en effet, permis de devancer Liverpool et le Spartak Moscou pour accompagner Valence dans une seconde phase de poules où il retrouvera, excusez du peu, la Juventus, Manchester United et le Deportivo la Corogne.

L'engouement suscité par cette rencontre, l'ambiance magnifique proposée par la "Muttenzerkurve" et le scénario improbable qui s'est dessiné sur la pelouse expliquent pourquoi cette soirée du 12 novembre demeure inoubliable pour tous ceux qui ont eu la chance de la vivre au Parc Saint-Jacques. "Elle a couronné une année 2002 qui aura vu le club changer de dimension avec notamment le doublé remporté au printemps", souligne Philipp Degen qui n'avait toutefois pas figuré sur la feuille de match au même titre d'ailleurs que Benjamin Huggel et Scott Chipperfield. La preuve que l'effectif dont disposait Christian Gross grâce aux moyens financiers engagés par sa présidente Gigi Oeri pouvait vraiment faire rêver.

Une fin de match insoutenable

Emmenés par un Hakan Yakin alors au sommet de son art, les joueurs de Christian Gross ont ainsi mené 3-0 après seulement 29 minutes de jeu avant de vivre une fin de rencontre insoutenable. Danny Murphy et Vladimir Smicer avaient battu Pascal Zuberbühler aux 61e et 64e minutes avant que Michael Owen n'égalise à la 85e. Revenus de nulle part, les Reds pouvaient alors croire à la victoire, le seul moyen pour eux de se qualifier. Mais malgré une supériorité écrasante et le frisson que pouvait provoquer chacune des interventions du gardien rhénan, toujours capable du meilleur comme du pire, on devait en rester là. Privée de Stéphane Henchoz qui relevait de blessure et qui n'était donc pas en mesure de faire la paire en défense centrale avec Sammi Hyypïä, la formation de Gérard Houiller essuyait un échec sans appel. Toutefois moins mortifiant que celui concédé au printemps face au Celtic Glasgow en quart de finale de la Coupe de l'UEFA.

Pour le FCB, la fête qui a suivi la rencontre fut sans doute la plus belle. "Nous avons dansé pendant un long moment dans les vestiaires, se souvient Philipp Degen. Nous avons ensuite gagné le centre-ville dans un tram à ciel ouvert Pour nous retrouver à la Barfüsserplatz devant près de... 50'000 personnes. C'était presque irréel." Il est vrai que cette première campagne du FCB en Ligue des Champions restera comme la plus belle en raison de la communion extraordinaire de l'équipe avec ses fans. Tous deux la découvraient avec les yeux d'un enfant qui rêve en couleur.

ats

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