Le Japonais Takuma Sato (Andretti) a remporté la 101e édition des 500 Miles d'Indianapolis au terme d'une course folle. Il a précédé le triple vainqueur brésilien Helio Castroneves (Penske).

Pas moins de neuf phases de drapeaux jaunes ont perturbé l'épreuve, suite à différents incidents, dont deux gros accidents. Mais les pilotes concernés s'en sont tiré sans mal.

Fernando Alonso a dû abandonner à 21 tours de la fin, son moteur ayant cassé. Jusque-là, l'Espagnol s'était montré à l'aise, menant plusieurs fois et étant en permanence parmi les leaders. Le double champion du monde de F1 a reçu une ovation de la part des 350'000 spectateurs.

A 40 ans, Sato a obtenu le succès le plus significatif de sa carrière. Il est devenu le premier Japonais à s'imposer dans le temple américain de la vitesse. Jusqu'ici, il avait gagné une fois en IndyCar, en 2013 à Long Beach. Sato a aussi disputé 92 GP de formule 1 entre 2002 et 2006, obtenant un podium.

La course, qui a justifié sa réputation d'épreuve un peu folle, a notamment dû être interrompue peu après le 50e tour, suite à un crash terrible. Auteur de la pole position, Scott Dixon a été percuté de plein fouet par la voiture de Jay Howard en perdition après avoir tapé le mur.

Le choc a été d'une violence effroyable, la voiture de Dixon s'envolant sur des dizaines de mètres avant de s'écraser sur les murs et filets de protection. Heureusement, le Néo-Zélandais s'en sortait sans dommage.

"Tout va bien, c'était impossible d'éviter Jay, il n'avait pas non plus le choix vu l'impact qu'il a pris sur le mur, mais cet accident montre les progrès qu'on a fait en matière de sécurité", a expliqué Dixon sur la chaîne de télévision ABC. "Je suis super déçu pour l'équipe, car on avait vraiment une super voiture", a-t-il expliqué.

ats