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Aucun établissement ne voulait du meurtrier argovien

Le meurtrier s'est échappé d'une unité forensique fermée d'une clinique psychiatrique, comme celle de Rheinau sur l'image (archives). © KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT
Le meurtrier s'est échappé d'une unité forensique fermée d'une clinique psychiatrique, comme celle de Rheinau sur l'image (archives). © KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT


Publié le 31.05.2016


Le meurtrier, qui s'est enfui de la clinique psychiatrique de Windisch il y a quelques jours, devait être transféré dans un établissement de haute sécurité. Mais les autorités argoviennes n'ont reçu que des refus de ces institutions, selon une porte-parole.

"Je peux confirmer que les établissements extracantonaux de haute sécurité ne voulaient pas l'accueillir", déclare la porte-parole des tribunaux argoviens, Nicole Payllier, dans un entretien diffusé mardi par le journal alémanique Blick. Les institutions ne sont pas obligées d'accepter de tel cas et l'Argovie ne possède pas de telle structure, ajoute-t-elle.

L'homme de 22 ans s'est échappé de force de l'unité forensique fermée de la clinique Königsfelden dans la nuit de vendredi à samedi. Il court toujours. L'établissement de Windisch est le seul à posséder une section fermée dans le canton d'Argovie.

En 2009, l'Argovien, alors âgé de 16 ans, avait fait connaissance avec sa victime, une Vietnamienne de 17 ans, sur Internet avant de la rencontrer en août au Tessin. Il l'avait brutalement tuée avec une bûche de bois, puis avait caché son corps à Sessa (TI). La dépouille n'avait été retrouvée qu'une dizaine de mois plus tard.

Le meurtrier avait écopé de quatre ans de prison. Il avait ensuite été placé dans la section fermée d'une clinique psychiatrique à des fins d'assistance.

ats

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