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Bars et clubs zurichois appellent à l'aide pour éviter la faillite

De par l'obligation de s'asseoir pour consommer, de porter un masque et de répartir les clients en secteurs de 100 personnes, les clubs et bars zurichois sont menacés de faillite, estime la commission qui chapeaute la branche (archives). © KEYSTONE/ENNIO LEANZA
De par l'obligation de s'asseoir pour consommer, de porter un masque et de répartir les clients en secteurs de 100 personnes, les clubs et bars zurichois sont menacés de faillite, estime la commission qui chapeaute la branche (archives). © KEYSTONE/ENNIO LEANZA


Publié le 20.10.2020


Bars et clubs zurichois exigent un soutien financier de la Confédération et du canton pour couvrir les pertes engendrées par les nouvelles mesures de protection contre la pandémie. La situation actuelle équivaut financièrement à une fermeture ordonnée par l'Etat.

Depuis lundi, la consommation de boissons et de nourriture dans les restaurants, bars et clubs n'est possible qu'en étant assis. De plus, le port du masque est obligatoire dans ces lieux, à moins d'être attablé. En outre, le nombre de personnes autorisé dans les bars et clubs zurichois est limité à 100 par espace clos. La commission des bars et clubs zurichois dit comprendre ces restrictions.

Recettes en chute libre

Dans ces conditions toutefois, les établissements ne réalisent qu'une partie infime de leurs recettes habituelles en consommations, alors que ces dernières correspondent à environ 70 à 100% de leur chiffre d'affaires. Par ailleurs, de nombreux clubs ne peuvent pas ou difficilement répartir leurs clients en secteurs différents, écrit la commission mardi. S'y ajoutent les coûts en personnel pour le service et le contrôle du port du masque.

C'est pourquoi, la grande majorité des établissements ne peuvent poursuivre leur exploitation, alors même qu'ils y restent autorisés, souligne la commission. En décidant de ne pas les fermer, moyennant une aide financière, "les autorités ont renoncé à une ligne claire", critique-t-elle. Or, seule une fermeture ordonnée par les autorités en raison de la pandémie permettrait aux bars et clubs de négocier une réduction de loyer.

Dédommagement à 80% exigé

La commission appelle la Confédération et les cantons à discuter d'un soutien à la branche. "C'est la seule manière d'éviter des mises en faillite d'entreprises structurellement saines", insiste-t-elle.

L'association exige des moyens supplémentaires pour dédommager les entreprises culturelles dont les clubs. Cette aide doit être augmentée à 80% du dommage financier et non plus seulement 50% comme jusqu'à présent. Les établissements non reconnus comme entreprise culturelle doivent, eux, bénéficier d'une solution en tant que cas de rigueur, réclame la commission.

ats

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