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Damas, Téhéran et Moscou ont "la même vision", dit Assad

Le président Bachar al-Assad interrogé par un journaliste de CBS
Le président Bachar al-Assad interrogé par un journaliste de CBS


Publié le 31.03.2015


Syrie • Le président syrien Bachar al-Assad a estimé que son pays, l'Iran et la Russie avaient "la même vision" au sujet de la guerre qui sévit dans son pays depuis quatre ans, dans un entretien diffusé lundi. Les deux pays "veulent un équilibre dans ce monde", a-t-il ajouté.

"Ce n'est pas seulement au sujet de la Syrie. Je suis un petit pays", mais ils "veulent (pour la Syrie) la stabilité et une solution politique", a poursuivi sans détailler le président durant l'entretien avec CBS.

La Russie dispose d'une base militaire dans le port de Tartous, située à 220 kilomètres au nord-ouest de Damas. Créée par un accord soviéto-syrien de 1971, elle sert actuellement de point de ravitaillement technique de la marine russe, selon Moscou, qui déploie régulièrement des navires de guerre en Méditerranée orientale depuis le début de la guerre en Syrie il y a quatre ans.

Vendredi, Bachar al-Assad s'est dit favorable à une plus large présence militaire russe dans ses ports, selon l'agence officielle syrienne Sana.

Intervention canadienne en Syrie

Au Canada, le parlement a voté lundi, grâce à la majorité des conservateurs, l'engagement des forces armées canadiennes dans les frappes contre les positions de l'Etat islamique (EI) en Syrie.

Le gouvernement conservateur du premier ministre Stephen Harper avait demandé la semaine dernière d'élargir à la Syrie la participation du Canada à la coalition internationale contre l'EI en Irak, et de la prolonger d'un an. Pour M. Harper, les djihadistes doivent "cesser d'avoir un havre de paix en Syrie".

Ottawa a dépêché auprès de la coalition internationale six chasseurs F-18, deux avions de surveillance Aurora, un avion de ravitaillement en vol et deux autres de transport. Environ 600 militaires en soutien logistique ont été basés au Koweït.

Septante membres des forces spéciales sont en outre chargés de conseiller et d'assister les forces kurdes dans le nord de l'Irak. L'un de ces soldats a été tué le 6 mars, pris par erreur pour cible par les milices kurdes.

ats, afp

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