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Des migrants secourus au large des côtes britanniques

Entre 4000 et 5000 migrants vivent actuellement dans la «Jungle» de Calais et ses alentours, dans le nord de la France, dans l'espoir de rejoindre la Grande-Bretagne (archives). © KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT
Entre 4000 et 5000 migrants vivent actuellement dans la «Jungle» de Calais et ses alentours, dans le nord de la France, dans l'espoir de rejoindre la Grande-Bretagne (archives). © KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT


Publié le 29.05.2016


Crise migratoire • Dix-neuf migrants ont été secourus dans la nuit dans la Manche, ont annoncé les garde-côtes britanniques dimanche. Le canot gonflable dans lequel ils se trouvaient avait commencé à prendre l'eau. Les traversées de la Manche sur des canots sont rares.

Les garde-côtes ont reçu un appel d'urgence à 23h40 (00h40 dimanche en Suisse) samedi, au large de Dymchurch, ville située en face de Calais en France. Le canot avec 19 personnes à bord a pu être localisé à 02h00 dimanche, ont précisé les garde-côtes britanniques.

Un hélicoptère de secours en provenance de Lydd a été déployé sur la zone, ainsi que des bateaux de sauvetage depuis les villes côtières de Dungeness et Folkestone. La mer était fortement agitée.

Côté français, la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de Calais a elle aussi reçu un appel. "Les naufragés, qui s'avèrent être des migrants, ont appelé leurs familles qui ont ensuite alerté les autorités, et les secours ont été déclenchés des deux côtés de la Manche", a précisé le président de la SNSM Bernard Barron.

"Ceci confirme nos craintes: les passeurs sont prêts à employer les grands moyens. Mais le détroit est une véritable autoroute, présentant un grand danger pour ce type de traversée", a encore dit M. Barron.

Deux voies traditionnelles

Entre 4000 et 5000 migrants vivent actuellement dans la "Jungle" de Calais et ses alentours, dans le nord de la France, dans l'espoir de rejoindre la Grande-Bretagne. Ils optent traditionnellement pour deux voies principales: embarquer sur les camions empruntant les nombreux cars-ferries effectuant la liaison Calais-Douvres ou monter sur les navettes de ferroutage du tunnel sous la Manche.

Début février, quatre migrants iraniens en perdition sur une embarcation dans la Manche avaient été miraculeusement sauvés de la noyade. Un autre clandestin avait pu regagner la plage de Sangatte (Pas-de-Calais) et alerter les secours.

ats, afp

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