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Dirigeants trop bavards: l'ONU interrompt son sommet-anniversaire

Pour ce sommet-anniversaire, les dirigeants, ici le ministre des affaires étrangères russe Sergeï Lavrov, avaient pré-enregistré leur allocution. L'ONU avait requis que les discours ne dépassent pas trois minutes, une limite que peu des 126 dirigeants qui ont pu s'exprimer lundi ont respectée. © KEYSTONE/EPA/Loey Felipe/ UN Photo / HANDOUT
Pour ce sommet-anniversaire, les dirigeants, ici le ministre des affaires étrangères russe Sergeï Lavrov, avaient pré-enregistré leur allocution. L'ONU avait requis que les discours ne dépassent pas trois minutes, une limite que peu des 126 dirigeants qui ont pu s'exprimer lundi ont respectée. © KEYSTONE/EPA/Loey Felipe/ UN Photo / HANDOUT


Publié le 22.09.2020


Le président de l'Assemblée générale de l'ONU, le Turc Volkan Bozkir, a interrompu lundi soir le sommet-anniversaire virtuel des 75 ans de l'Organisation, en raison de l'heure avancée et l'impossibilité matérielle de diffuser 55 discours restants.

Il n'a donné aucune indication sur la date à laquelle ce sommet pourrait reprendre. A compter de mardi, les 193 membres des Nations Unies participent à la session annuelle de l'Assemblée, également virtuelle à cause de la pandémie de Covid-19. Selon un diplomate, le sommet-anniversaire pourrait ne reprendre que mercredi de la semaine prochaine.

La session annuelle doit en effet durer une semaine et se traduire par des vidéos enregistrées par les dirigeants de la planète ne devant pas excéder chacune 15 minutes.

Pour le sommet-anniversaire lundi, l'ONU avait requis des discours enregistrés ne dépassant pas les trois minutes. Très peu des 126 dirigeants qui ont pu prononcer leur allocution s'y sont tenus, entraînant un retard considérable dans le déroulé de l'évènement.

Comme ce qui est prévu pour l'Assemblée générale annuelle, un diplomate représentant chaque pays était tenu pour le sommet-anniversaire de prendre la parole à son siège pour "introduire" le discours de son dirigeant.

Une procédure lourde et contraignante imposée selon des diplomates par la Russie, réfractaire au virtuel. Moscou a menacé de ne pas faire reconnaître les vidéos comme documents officiels des Nations Unies si elles n'étaient pas liées à une présentation physique, selon les mêmes sources.

ats, afp

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