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Dopage: six nouveaux athlètes dans la nasse

L'IAAF et son président Sebastian Coe continuent de faire le ménage © KEYSTONE/EPA/LISI NIESNER
L'IAAF et son président Sebastian Coe continuent de faire le ménage © KEYSTONE/EPA/LISI NIESNER


Publié le 30.06.2016


Le Marocain Amine Laalou (800 m), récidiviste, est suspendu pour 8 ans par la Fédération internationale après un test antidopage positif. Lidiya Grigoryeva (marathon) écope, elle, de deux ans et demi.

La Russe de 42 ans présentait des anomalies dans son passeport biologique. Son palmarès est orné notamment de victoires aux marathons de Paris en 2005, Boston en 2006 et Chicago en 2007, et de la médaille d'argent sur 10'000 m aux Européens 2006. Ces succès, antérieurs aux anomalies constatées, lui restent acquis.

Deux autres coureuses russes de longue distance ont été prises et suspendues. Alyona Kudashkina purgera deux ans (passeport biologique) et Larisa Kleimenova, quatre ans (contrôle positif).

Amine Laalou de son côté est tombé dans la nasse lors d'un test hors compétition en avril dernier à Ifrane, station d'altitude marocaine très prisée par les spécialistes d'endurance et de demi-fond. Il est suspendu jusqu'en mai 2024.

Le lanceur de poids croate Marin Premeru écope pour sa part de quatre ans de suspension. Lui aussi a été pris lors d'un contrôle inopiné. Enfin, la Marocaine Malika Assahsah est écartée pour quatre ans pour avoir été positive au marathon de Valence (ESP) en novembre dernier.

Le Kenya est également dans le collimateur, ce qui incite de plus en plus ses vieilles gloires à monter au créneau pour clamer leur probité et fustiger les récentes dérives. Dans une interview à Reuters, Paul Ereng, champion olympique du 800 m en 1988, dénonce ainsi "la cupidité, l'ignorance et le mauvais leadership" des instances au Kenya, à l'origine de la multiplication des cas de dopage.

"Les athlètes voudraient gagner beaucoup d'argent sans s'entraîner très dur, et leurs agents étrangers recherchent aussi l'argent facile. Il n'y avait (pendant longtemps) pas de contrôles ici, au Kenya. Chacun défend ses propres intérêts, et la gestion est très déficiente", a-t-il dit.

ats

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