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Jacqueline de Quattro brigue un troisième mandat

La conseillère d'Etat vaudoise Jacqueline de Quattro brigue un troisième mandat au Conseil d'Etat vaudois (archives). © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON
La conseillère d'Etat vaudoise Jacqueline de Quattro brigue un troisième mandat au Conseil d'Etat vaudois (archives). © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON


Publié le 29.05.2016


Politique • A un an des élections cantonales, Jacqueline de Quattro annonce briguer un troisième mandat au Conseil d'Etat vaudois. La libérale-radicale entend mener à bien les dossiers ouverts dans les domaines de l'aménagement du territoire et des énergies renouvelables.

"Le PLR vaudois a demandé, à moi et à messieurs Pascal Broulis et Philippe Leuba, de nous prononcer suffisamment tôt, pour laisser à la relève le temps d'être préparée, au cas où l'un de nous ne se représenterait pas", indique la cheffe du Département du territoire et de l'environnement dans une interview au Matin Dimanche.

La conseillère d'Etat estime "que les femmes de droite doivent être représentées dans les exécutifs cantonaux. Je déplore d'ailleurs que je sois la seule conseillère d'Etat de droite en Suisse romande", déclare-t-elle.

Pas candidate à Berne

La ministre avait refusé de se présenter pour les élections au Conseil des Etats en 2015, laissant présager de ses intentions de se représenter à l'exécutif vaudois. "Je venais alors de reprendre l'épineux dossier de l'aménagement du territoire. Il n'était pas question pour moi de laisser tomber les nombreux défis qu'il comporte".

"Cela dit, je reste très intéressée par Berne. J'y ai constitué un solide réseau, c'est là que les décisions les plus importantes se prennent, comme la fameuse loi sur l'aménagement du territoire (LAT)", relève Mme de Quattro.

Mitage du territoire

Interrogée sur le boulet électoral que représente la LAT, la ministre dit "appliquer la volonté populaire avec les rigueurs imposées par Berne, mais on tire toujours sur le messager, c'est bien connu. Je m'efforce de trouver des assouplissements."

"J'ai même contesté la trop grande sévérité de l'ordonnance d'application jusqu'au Tribunal fédéral qui m'a déboutée jeudi dernier. J'aurai au moins défendu les intérêts du canton de Vaud".

Toutefois, la conseillère d'Etat dit en avoir assez des gens qui ne font que critiquer sans jamais rien proposer de constructif. "Il faut comprendre que c'est aux gens de se rapprocher des centres et non aux infrastructures de s'étendre jusqu'à la dernière villa isolée. Le temps du mitage du territoire est terminé*, conclut-elle.

ats

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