Johann Schneider-Ammann comprend la fin du cours plancher
Johann Schneider-Ammann exprime de la compréhension pour l'abolition du cours plancher de l'euro par la BNS le 15 janvier. "Selon moi, il est évident qu'une limite temporelle existait", relève le conseiller fédéral dans une interview à "Finanz und Wirtschaft".
La Banque nationale suisse (BNS) a dû sortir de l'ornière et garantir sa capacité d'action. "Le moment choisi seulement était surprenant", a expliqué le ministre de l'économie dans les colonnes du bi-hebdomadaire alémanique à paraître samedi.
L'instauration en septembre 2011 d'un taux plancher de 1,20 franc pour un euro a permis aux entreprises de bénéficier d'une sécurité dans la planification et de temps, rappelle l'ancien capitaine d'industrie. Elle a assuré leur préparation au jour où l'instrument serait abandonné.
Chaque société savait que le seuil fixé par la banque centrale ne constituait qu'une solution temporaire, "qui a contribué à augmenter leur compétitivité, note encore Johann Schneider-Ammann. "C'était une bonne décision. A l'époque, il n'y avait pas d'alternative."
ats