L'ancienne députée Jolanda Spiess-Hegglin inculpée de calomnie
Le scandale sexuel qui avait secoué la vie politique zougoise après une fête, fin 2014, n'a pas encore écrit son épilogue. L'ex-députée verte Jolanda Spiess-Hegglin sera jugée pour calomnie, diffamation et fausse accusation. Elle avait accusé un collègue de viol.
Le Ministère public zougois fera connaître la peine qu'il requiert lors du procès, a indiqué une porte-parole à l'ats, confirmant des informations parues jeudi dans la Weltwoche. La date du procès n'est pas encore fixée. La présomption d'innocence prévaut.
L'affaire avait débuté au lendemain de la fête arrosée célébrant l'élection du président du gouvernement peu avant Noël 2014. Jolanda Spiess-Hegglin avait affirmé n'avoir eu, au matin, plus aucun souvenir de la fin de la soirée.
Souffrant de douleurs dans le bas-ventre, elle s'était rendue à l'hôpital pour faire des analyses de sang et d'urine. Elle aurait ensuite accusé le député UDC Markus Hürlimann de lui avoir administré de la drogue du violeur et d'avoir abusé d'elle, selon l'acte d'accusation cité dans la Weltwoche.
Il s'en est toujours défendu et l'enquête contre lui a depuis été classée. L'affaire lui avait coûté la présidence de la section cantonale de l'UDC. Il avait déposé plainte pour calomnie et diffamation en avril 2015.
ats