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L'armée dit avoir délogé des islamistes à Tripoli, au Liban

Soldat libanais en action samedi à Tripoli, dans le nord du Liban.
Soldat libanais en action samedi à Tripoli, dans le nord du Liban.


Publié le 25.10.2014


L'armée libanaise a annoncé samedi avoir délogé des islamistes armés qui étaient retranchés dans le centre de Tripoli, la grande ville du nord du Liban. Un peu moins de 24 heures de combats ont ravagé une partie du souk historique..

"L'armée a terminé de se déployer (...) dans les vieux souks et a pu arrêter des hommes armés, saisir des quantités de munitions et d'explosifs en leur possession tandis que les autres ont pris la fuite et sont pourchassés" par les militaires, a indiqué un communiqué en début de soirée.

La ville côtière de Tripoli, déjà minée par les répercussions du conflit en Syrie voisine depuis plus de trois ans, connaît régulièrement des heurts sanglants entre des sunnites partisans de la rébellion syrienne et des alaouites (branche du chiisme) sympathisants du régime de Bachar al-Assad.

Mais c'est la première fois que des combats de cette ampleur ont lieu dans le centre la "capitale du nord" du Liban.

Combats acharnés

Après des combats acharnés en matinée dans les souks, les armes se sont tues en début d'après-midi, l'armée pénétrant dans une partie de cette zone historique, où quelques dizaines d'échoppes ont été ravagées. Aucun homme armé n'était visible.

Les affrontements avaient éclaté vendredi soir entre les militaires et des hommes armés après une attaque contre une patrouille dans le quartier de Khan al-Askar, près du centre-ville, qui a blessé quatre soldats, selon un responsable des services de sécurité.

Les hommes armés se sont ensuite retranchés dans les rues étroites des souks, et, samedi matin, l'armée a lancé une attaque afin de les déloger. Un civil et un homme armé ont été tués, et 23 personnes ont été blessées (neuf soldats, huit civils et six hommes armés), selon le responsables de sécurité.

Echoppes ravagées

Ce responsable n'était pas en mesure de préciser à quel groupe ces hommes armés, en majorité des Libanais, étaient affiliés. L'armée n'a pas donné de détails non plus.

Des dizaines de civils, dont des femmes et des enfants, bloqués dans le secteur des souks, ont alors pu sortir de la zone. Au moins une soixantaine d'échoppes ont été complètement ravagées.

ats, afp

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