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L'UNIL inaugure une plate-forme de recherche sur le sport

Emmanuel Bayle, professeur à l'Institut des sciences du sport de l'Université de Lausanne, est le responsable de la nouvelle plate-forme de recherche sur le sport lancée mercredi à Lausanne. © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Emmanuel Bayle, professeur à l'Institut des sciences du sport de l'Université de Lausanne, est le responsable de la nouvelle plate-forme de recherche sur le sport lancée mercredi à Lausanne. © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT


Publié le 26.10.2016


Une plate-forme de recherche sur le sport a été inaugurée mercredi à l'Université de Lausanne (UNIL). Elle met en réseau plus de 120 chercheurs intéressés par le domaine et provenant de sept facultés.

Par son activité, la plate-forme entend valoriser de nouvelles compétences de recherche sur la thématique du sport-santé en créant les conditions favorables à l'émulation des chercheurs. Elle veut aussi positionner l'UNIL comme un centre académique de référence en la matière, selon son site internet.

Douze domaines de recherche sont impliqués. Parmi eux, le dopage, la gouvernance et management du sport, le droit, l'entraînement et la performance, la médecine du sport, l'histoire, la philosophie, la biologie de l'exercice ou encore l'olympisme et la mondialisation du sport.

Pluridisciplinarité

L'ambition de la plate-forme est de travailler de manière interdisciplinaire, a déclaré à l'ats le responsable de la plate-forme Emmanuel Bayle. "En Suisse, l'idée de rassembler des chercheurs de diverses facultés autour de l'Institut des sciences du sport (ISSUL) pour qu'ils travaillent sur le sport est une première à ma connaissance", souligne le professeur en gestion du sport à l'Institut des sciences du sport (ISSUL) et à la Faculté des sciences politiques et sociales (SSP).

Si l'on est capable d'aborder des questions sur plusieurs fronts, on a plus de chances de réussir. En ce qui concerne le dopage par exemple, il est intéressant de travailler non seulement sur une analyse biologique, mais également sur les plans forensiques, juridiques ou encore de gouvernance. Ces regards croisés permettront de renforcer la lutte contre le phénomène, illustre-t-il.

Outre cinquante chercheurs venant spécifiquement de l'ISSUL, de nombreux domaines sont représentés: sociologie, droit, médecine, sciences criminelles, histoire et même histoire des religions, à l'exception des aspects plus technologiques traités à l'EPFL.

JO 2020

Lausanne, à la fois capitale olympique et capitale mondiale de l'administration du sport, est forcément un endroit idéal pour les chercheurs, relève le professeur.

"C'est une chance formidable d'y travailler, tout en gardant une distance nécessairement critique et scientifique, ce qui est aussi un enjeu. Il faut être capable de garder un point de vue objectif sur ce qui s'y passe", relève le responsable.

La plate-forme va d'ailleurs travailler en collaboration avec l'UNIL et l'EPFL sur les Jeux olympiques de la jeunesse 2020. L'idée est d'impliquer les étudiants dans l'événement. Des projets en partenariat sont également prévus avec le comité d'organisation.

ats

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