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La centrale de Fessenheim totalement à l'arrêt pour maintenance

La centrale de Fessenheim est totalement à l'arrêt pour plusieurs semaines (archives). © KEYSTONE/EPA FILE/CHRISTOPHE KARABA
La centrale de Fessenheim est totalement à l'arrêt pour plusieurs semaines (archives). © KEYSTONE/EPA FILE/CHRISTOPHE KARABA


Publié le 22.07.2017


Doyenne du parc nucléaire français, la centrale de Fessenheim est totalement à l'arrêt depuis samedi, et pour plusieurs semaines, a annoncé l'électricien EDF. Cette centrale se trouve près des frontières avec la Suisse et l'Allemagne.

Son réacteur numéro 1 doit subir une opération de maintenance, tandis que le numéro 2 est à l'arrêt au moins jusqu'à début 2018 à cause d'une anomalie.

L'arrêt du réacteur numéro 1, depuis vendredi soir minuit, "permettra aux équipes de renouveler une partie du combustible contenu dans le réacteur et de réaliser des activités de contrôle et de maintenance dans les parties nucléaires et non nucléaires des installations", a précisé EDF.

Quant au réacteur n°2, il a été stoppé en juin 2016, en raison d'une anomalie détectée sur un générateur de vapeur présentant une irrégularité de fabrication à l'usine Areva du Creusot (centre-est), EDF devant prouver sa fiabilité à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Début juillet, EDF a précisé que le redémarrage de ce réacteur n'interviendrait pas avant début 2018.

Fermeture prévue

L'ensemble de Fessenheim, en service depuis 1977, doit fermer au moment de la mise en service du réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville (Manche, ouest), prévue en 2019. Cette perspective a été confirmée par le nouveau gouvernement français mais contestée par des élus régionaux et les syndicats d'EDF.

Après l'arrivée au pouvoir du président Emmanuel Macron, son ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a confirmé l'objectif de réduire à 50% la part du nucléaire d'ici à 2025 et l'engagement de fermer la centrale de Fessenheim.

La fermeture de Fessenheim, située sur une faille sismique, avait été difficilement entérinée dans les derniers jours du mandat de François Hollande, alors que les écologistes militent depuis des années en ce sens.

Le nucléaire est la première source de production d'électricité en France, avec une part d'environ 75%. Une loi votée en 2015 prévoit de réduire cette part à 50% à l'horizon 2025.

ats, afp

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