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La malédiction est rompue

Stan Wawrinka: mais que ce fut dur ! © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
Stan Wawrinka: mais que ce fut dur ! © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS


Publié le 25.10.2016


Le coup est passé très près, mais la malédiction est rompue. Après 1817 jours d'attente, Stan Wawrinka a enfin gagné à nouveau un match à Bâle.

Le coup est passé très près, mais la malédiction est rompue. Après 1817 jours d'attente, Stan Wawrinka a enfin gagné à nouveau un match à Bâle.

Après quatre éliminations au premier tour lors des quatre précédentes éditions du tournoi, le Champion de l'US Open s'est imposé 6-7 (1/7) 6-1 6-4 devant Marco Chiudinelli (ATP 119). Stan Wawrinka revient presque de nulle part dans la mesure où il a écarté deux balles de break à 4-3 dans la manche décisive qui avaient sans doute le poids de balles de match. Et la première le fut grâce au recours de "l'oeil du faucon". Le juge de ligne avait estimé que son revers était hors des limites du court... Merci la technologie.

Cinq balles de match pour conclure enfin

Après ce jeu capital qui a duré plus de 10 minutes, Stan Wawrinka s'est enfin libéré pour signer le break décisif. Il devait conclure sur sa... cinquième balle de match avec un 16e ace après 2h31' de match ce derby dont il avait très vite perdu le fil. Le premier break, au sixième jeu, fut pour Chiudinelli. Le premier set également pour le Bâlois après un tie-break dont les six premiers points furent perdus presque de manière irréelle par Stan Wawrinka

Jeudi en huitième de finale, Stan Wawrinka croisera la route de Donald Young (ATP 83), l'ancien grand espoir du tennis américain. Face au natif de Chicago, le Vaudois reste sur une victoire en quatre sets - 6-4 1-6 6-3 6-4 - l'an dernier en huitième de finale de l'US Open. Mais il n'oublie pas que Young, dans un bon jour, peut réussir des choses surprenantes, comme le battre par exemple au jeu décisif du cinquième set dans ce même tournoi de l'US Open en 2011. Le triple vainqueur de Grand Chelem devra donc témoigner d'une certaine rigueur. Mais comme il est - enfin - "lancé" à Bâle, on espère que la prophétie de Marco Chiudinelli se vérifie. "Une fois lancé, Stan est pratiquement inarrêtable", lâche le Bâlois.

Raonic presque sans combattre

Plus tôt dans la journée, les Swiss Indoors avaient perdu leur tête de série no 2. Finaliste cette année à Wimbledon, Milos Raonic a été battu 3-6 6-3 6-3 par Ricardas Berankis (ATP 91). Issu des qualifications, le Lituanien, qui fut no 1 mondial juniors en 2007, a su exploiter les errements du Canadien pour fêter la deuxième victoire de sa carrière contre un joueur du top 10. La première avait été acquise il y a deux ans à Moscou face à ce même Raonic.

Blessé à la cheville il y a trois semaines à Tokyo puis battu en huitième de finale du Masters 1000 de Shanghaï par Jack Sock, Milos Raonic ne s'est pas présenté à la Halle Saint-Jacques en pleine possession de ses moyens. On a le sentiment qu'il est venu avant tout à Bâle pour toucher sa prime d'engagement. Ce non-match n'aidera pas à combattre le déficit d'image qu'il peut accuser.

ats

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