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La plupart des partis défendent le oui le 21 mai

Le Parc éolien du Col du Mont-Crosin sur les montagnes du Jura, fait partie des énergies renouvelables sur lesquelles compte le comité interpartis pour combler à terme la sortie du nucléaire. © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Le Parc éolien du Col du Mont-Crosin sur les montagnes du Jura, fait partie des énergies renouvelables sur lesquelles compte le comité interpartis pour combler  à terme la sortie du nucléaire. © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT


Publié le 21.04.2017


Stratégie énergétique ou pas, trois des cinq centrales nucléaires suisses seront débranchées ces prochaines années, dit le comité interpartis pour le oui le 21 mai. Ce courant doit maintenant être remplacé par une production maison plutôt que par plus d'importations.

Les centrales nucléaires doivent rester branchées sur le réseau aussi longtemps qu'elles sont sûres. La construction de nouvelles centrales sera en revanche interdite, a précisé vendredi devant la presse le comité. Celui-ci réunit plus de 150 parlementaires des principaux partis, à l'exception notable de l'UDC, qui se place dans le camp opposé à l'origine du référendum.

Selon le comité interpartis, la stratégie énergétique est largement soutenue et représente un bon compromis pour toutes celles et ceux qui veulent faire avancer la politique énergétique. Les adversaires ne proposent aucune alternative et mettent en danger l'approvisionnement énergétique sûr et prometteur de la Suisse, dénonce-t-il.

Le statu quo n'est pas non plus tenable, selon le comité qui note que l'approvisionnement énergétique de la Suisse dépend aujourd'hui à 75% de l'étranger et qu'il est constitué pour deux tiers de combustibles fossiles. "Nous envoyons chaque année en moyenne 10 milliards de francs dans le monde arabe et vers la Russie - entre autres - pour l'achat de pétrole, de gaz ou d'uranium", affirme le comité.

De plus, les prix sont dictés et l'approvisionnement n'est pas garanti. Sans oublier que la création de richesses se fait à l'étranger, ajoute le comité. Voilà qui est, selon lui, un non-sens économique néfaste en termes de politique climatique.

ats

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