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Lausanne n'organisera pas le congrès international en 2023

Lausanne n'organisera pas en 2023 le congrès de l'Union internationale des architectes (UIA). Ici, le Rolex Learning Center de l'EPFL © KEYSTONE/GAETAN BALLY
Lausanne n'organisera pas en 2023 le congrès de l'Union internationale des architectes (UIA). Ici, le Rolex Learning Center de l'EPFL © KEYSTONE/GAETAN BALLY


Publié le 10.09.2017


Lausanne n'organisera pas en 2023 le congrès de l'Union internationale des architectes (UIA). C'est Copenhague qui a été désignée lors de la réunion qui s'est tenue à Séoul, a indiqué dimanche le comité de candidature suisse.

Après quatre tours éliminatoires au cours desquels ont été écartés dans l'ordre Antalya (Turquie), Bakou (Azerbaïdjan), Kuala Lumpur (Malaisie), Copenhague (Danemark) a devancé Lausanne et son projet lémanique, explique la brève communication du comité de candidature Lausanne UIA 2023.

Candidature remarquée

"Avec 98 voix, Lausanne a créé la surprise face au géant danois (149 voix). La candidature lausannoise a été vivement remarquée et félicitée. Les associations professionnelles d'architectes SIA et FAS envisagent d'ores et déjà les suites à donner à cette belle réussite", poursuit le texte.

Fin juin à Lausanne, le comité avait fait part de ses ambitions en vue de la rencontre de Séoul. En 2023, le 28e congrès marquera les 75 ans de l'UIA.

Grand rendez-vous

Entre 5000 et 7000 architectes du monde entier sont attendus. Une occasion unique pour "montrer l'effervescence du territoire lémanique, une métropole qui se construit sous nos yeux", expliquait alors Manuel Bieler, président du comité de candidature.

Trois cantons - Vaud, Valais et Genève - et les villes de Lausanne, Genève, Evian (F), Montreux, Nyon et Vevey étaient associées à la démarche. L'ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey était la marraine du projet.

Haut lieu de l'architecture

Avec les prix Pritzker décernés à Herzog & de Meuron (2001) et Peter Zumthor (2009), la Suisse est devenue un haut lieu de l'architecture contemporaine. Avec le Learning Center de l'EPFL, le futur siège du CIO, le futur Musée des Beaux-Arts près de la gare, l'arc lémanique offre "beaucoup de projets architecturaux signifiants", relevait devant la presse le syndic de Lausanne Grégoire Junod.

La ville de Lausanne et le canton de Vaud ont mis chacun 240'000 francs dans l'aventure, "parce que ce congrès fait sens pour notre région et qu'il aura des répercussions économiques importantes", selon les mots du syndic en juin.

ats

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