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Le dossier syrien relancé à Genève

Staffan de Mistura entretient l'espoir d'une reprise des pourparlers en août (archives) © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
Staffan de Mistura entretient l'espoir d'une reprise des pourparlers en août (archives) © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI


Publié le 25.07.2016


L'envoyé spécial de l'ONU sur la Syrie Staffan de Mistura doit rencontrer mardi à Genève de hauts représentants russe et américain lors d'une réunion tripartite. Celle-ci intervient alors que les pourparlers de paix sont au point mort.

L'information a été confirmée par la porte-parole de M. de Mistura, Jessy Chahine. L'envoyé de l'ONU doit discuter dans la cité de Calvin avec l'émissaire américain pour la Syrie Michael Ratney et avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov. Selon l'agence de presse publique russe Ria-Novosti, le représentant de la Russie est déjà arrivé à Genève ce lundi.

Parallèlement, les chefs de la diplomatie américaine John Kerry et russe Sergueï Lavrov, ont prévu une rencontre le même jour au Laos, en marge d'une rencontre des pays d'Asie du Sud-Est (Asean).

A la mi-juillet, Moscou et Washington se sont mis d'accord pour coopérer militairement en Syrie contre les groupes djihadistes Etat islamique (EI) et le Front Al-Nosra, la branche locale d'Al-Qaïda.

Reprise des négociations "en août"

Deux sessions de pourparlers de paix inter-syriens se sont déjà tenues à Genève sous l'égide des Nations unies depuis le début de l'année, mais sans avancée notoire. L'envoyé spécial de l'ONU a récemment indiqué qu'il visait une reprise des pourparlers en "août".

Le 22 juillet à Berlin, M. de Mistura a déclaré que "les trois prochaines semaines" allaient être "extrêmement importantes pour nous donner une chance, non seulement pour les discussions inter-syriennes mais aussi pour avoir la possibilité de réduire la violence en Syrie".

L'annonce de cette réunion à Genève intervient alors que des raids aériens ont touché dans la nuit de samedi à dimanche quatre hôpitaux de campagne et une banque de sang à Alep, dans le nord de la Syrie. Sur place, les risques de famine et de pénurie générale s'accroissent pour les 200'000 habitants des quartiers de cette ville contrôlés par les rebelles et assiégés par l'armée régulière.

ats, afp

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