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Le petit Anglais enlevé retrouvé en Espagne, ses parents arrêtés

L'enfant a été amené à l'hôpital (Keystone/Interpol)
L'enfant a été amené à l'hôpital (Keystone/Interpol)


Publié le 31.08.2014


L'enfant britannique de cinq ans, atteint d'une tumeur cérébrale et enlevé par son père et sa mère d'un hôpital britannique contre l'avis des médecins, a été retrouvé en Espagne. Ses parents ont été "arrêtés", a annoncé samedi la police espagnole.

Le garçon "a été localisé dans un hôtel à trois kilomètres de Velez Malaga (sud de l'Espagne) et a été admis dans un hôpital. Ses parents ont été arrêtés", a écrit sur son compte Twitter la police nationale.

L'enfant avait été enlevé il y a deux jours d'un établissement de Southampton, dans le sud de l'Angleterre. Depuis, ses parents et ses six frères et soeurs étaient introuvables.

Après leur arrivée jeudi soir en ferry à Cherbourg, dans le nord-ouest de la France, une course contre la montre s'était engagée pour localiser le petit garçon qui était en danger de mort s'il ne suivait pas son protocole médical lourd.

Pour les autorités britanniques, il était plus que jamais "vital" de retrouver le garçonnet qui ne peut se déplacer qu'en chaise roulante et est dans l'incapacité de communiquer.

Sonde nasogastrique

La vie de l'enfant, opéré pour la dernière fois, il y a sept jours, dépend d'une sonde nasogastrique qui lui permet de s'alimenter, mais dont on craignait samedi que la batterie ne soit épuisée.

Les raisons du geste des parents n'étaient pas connues. Une amie de la famille a affirmé que les parents du jeune garçon avaient agi par "désespoir.

Sur le réseau social Instagram, l'un des frères du garçon enlevé se décrit comme étant un témoin de Jéhovah. Pour des raisons religieuses, les témoins de Jéhovah refusent les transfusions sanguines, mais acceptent d'autres formes de procédures médicales.

Les témoins de Jéhovah de France ont dit samedi vouloir aider à retrouver la famille, tout en déplorant dans un communiqué de voir leur réputation "salie".

Estimant que "cette situation n'a pas de liens avec l'appartenance religieuse des parents", ils trouvent "navrant de constater une nouvelle fois l'exploitation inouïe d'un fait divers malheureux, non élucidé, pour salir la réputation des témoins de Jéhovah".

ats, afp

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