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Le président argentin et Maradona veulent retrouver Messi

Lionel Messi: l'Argentine veut qu'il revienne © KEYSTONE/AP/NATACHA PISARENKO
Lionel Messi: l'Argentine veut qu'il revienne © KEYSTONE/AP/NATACHA PISARENKO


Publié le 28.06.2016


La décision de Lionel Messi de mettre un terme à sa carrière internationale fait du bruit dans son pays. Les appels se multiplient pour qu'il revienne sur sa décision.

L'Argentine, son président Mauricio Macri et sa légende du football Diego Maradona en tête, n'abdique pas: elle veut convaincre Lionel Messi, usé par les critiques et les déceptions à répétition, de reprendre sa carrière internationale.

Dans un pays où le football est roi, le président Mauricio Macri lui-même est intervenu dans ce qui est en train de devenir une affaire d'Etat: il a décroché son téléphone pour demander personnellement à la star de revenir sur sa décision de tourner le dos à l'équipe d'Argentine.

"Il lui a dit qu'il ressentait de la fierté devant les performances de l'équipe et lui a demandé de ne pas écouter les critiques", a expliqué un porte-parole du gouvernement.

Maradona, qui ne l'a pourtant jamais ménagé, a de son côté supplié le fils prodigue de revenir pour la prochaine échéance, la Coupe du monde 2018 en Russie. "Messi doit rester en sélection, il faut qu'il reste ! (...) Il doit aller en Russie pour être champion du monde", a espéré le champion du monde 1986 sur le site du quotidien La Nacion.

Avant cette funeste finale de la Copa America 2016 perdue face au Chili (0-0 ap, 4-2 tab) qui a décidé Messi à mettre un terme à sa carrière internationale, Maradona avait adopté un tout autre ton, presque menaçant.

"Si nous perdons, qu'ils ne rentrent pas !", avait lancé l'ancien emblématique no 10 de l'Albiceleste.

Maintenant qu'il a décidé de tourner la page de sa carrière internationale à tout juste 29 ans, Messi, rentré lundi soir à Buenos Aires avec ses coéquipiers, se découvre des admirateurs, même dans la presse de son pays. "Ne pars pas", a lancé le journal sportif Olé, alors que le quotidien La Nacion se sentait "l'âme vidée".

Clarin regrettait que "personne n'a(it) été en mesure de tirer parti de la lumière du meilleur sur la planète".

Sur les réseaux sociaux, des Argentins lui font des déclarations enflammées: "Perdre des finales fait partie du sport, mais te perdre toi, c'est la défaite la plus douloureuse de toutes", écrivait ainsi un supporter, Fede Ruiz, sur Twitter, où le mot-clé #NotevayasLeo était très populaire.

ats, afp

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