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Les 4 filiales nippones de SoftBank n'en font plus qu'une

SoftBank Mobile compte plus de 37 millions de souscripteurs (sym).
SoftBank Mobile compte plus de 37 millions de souscripteurs (sym).


Publié le 01.04.2015


Les quatre plus importantes filiales japonaises de services de télécommunications du groupe SoftBank ont fusionné mercredi comme prévu. Le but de cette opération est de pouvoir rationaliser la gestion de ces entités complémentaires.

SoftBank Mobile (opérateur principal de services cellulaires) a absorbé Y!Mobile (autres services mobiles), SoftBank BB (services internet fixes connus sous la marque Yahoo! BB) et SoftBank Telecom (services de téléphonie fixe et prestations spécialisées).

"Grâce à ce rapprochement, les ressources des quatre sociétés seront mieux concentrées, la compétitivité dans les télécommunications au Japon renforcée et la valeur de l'entreprise élevée", a justifié le groupe. Les deux marques d'offres cellulaires SoftBank Mobile et Y! Mobile resteront cependant, a précisé SoftBank.

SoftBank Mobile, désormais raison sociale de l'ensemble détenu à 99,99% par SoftBank, est née du rachat en 2006 des activités cellulaires (alors en piètre état) du britannique Vodafone au Japon. SoftBank Mobile emploie désormais quelque 17'700 personnes.

Redressée de façon magistrale par le directeur général milliardaire Masayoshi Son, SoftBank Mobile est devenue le fer de lance des offensives commerciales dans l'archipel. Il a été le premier à y proposer la gamme de smartphones iPhone de l'américain Apple.

Marché quasi saturé

SoftBank Mobile compte plus de 37 millions de souscripteurs auxquels viennent s'ajouter les quelques 10 millions de Y!Mobile (entité qui résulte de la fusion de deux petits opérateurs, Willcom et eMobile, successivement rachetés par SoftBank). Avec un marché considéré comme quasi saturé, la rivalité entre les trois principaux groupes (NTT, KDDI, SoftBank) ne fait que s'intensifier.

Ils sont tour à tour obligés de surenchérir pour contrer les offres promotionnelles des autres, ce qui tend à ronger leurs marges, sauf à faire des économies par ailleurs (synergies, partenariats, etc.).

Grâce aux ambitions phénoménales de M. Son (qui a notamment acquis Sprint, 3e opérateur américain de services mobiles), SoftBank est perçu comme celui qui tire le mieux son épingle du jeu, tandis que KDDI semble avoir trouvé un bon équilibre et que NTT, le géant tentaculaire historique, est au contraire plus malmené.

ats, afp

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