La Liberté

Les actes de piraterie en mer au plus bas depuis 22 ans

Un pirate somalien (archives). Les eaux au large de la Somalie restent dangereuses, avec neuf incidents constatés l'an passé, contre deux en 2016. © KEYSTONE/AP/FARAH ABDI WARSAMEH
Un pirate somalien (archives). Les eaux au large de la Somalie restent dangereuses, avec neuf incidents constatés l'an passé, contre deux en 2016. © KEYSTONE/AP/FARAH ABDI WARSAMEH


Publié le 11.01.2018


Les attaques de pirates en mer dans le monde sont au plus bas depuis 22 ans, a indiqué jeudi le Bureau maritime international (BMI). Elles ont toutefois augmenté aux Philippines tandis que certaines régions au large de l'Afrique restent dangereuses.

Au total 180 attaques ont été recensées l'an passé, le plus bas niveau depuis 1995, après 191 incidents en 2016, selon la même source. A titre d'exemple, l'Indonésie a enregistré l'an passé 43 attaques dans ses eaux, soit moins de la moitié comparé aux deux années précédentes.

Dans certains pays, en revanche, le nombre d'attaques continue d'augmenter. C'est le cas aux Philippines où elles sont passées de dix en 2016 à 22. La plupart visent des bateaux mouillant à Manille et Batangas, dans le sud de la capitale.

Des équipages ont aussi été enlevés dans le sud des Philippines, observe le BMI. Des extrémistes islamistes multiplient les attaques contre des marins dans cette région du pays déchirée par des conflits et réclament des rançons contre la libération de marins capturés.

Le Golfe de Guinée, un point chaud

Au Bangladesh, le nombre d'attaques l'an passé a quasi triplé à onze. La plupart ont eu lieu à Chittagong, le port le plus important de ce pays du sous-continent indien.

Le Golfe de Guinée, au sud-ouest de l'Afrique, est resté en 2017 un point chaud de la piraterie maritime. Sur seize incidents où des bateaux ont essuyé des coups de feu à travers le monde, sept ont été recensés dans ce golfe, selon le BMI.

Dix prises d'otages de 65 membres d'équipages au total ont été perpétrées dans les eaux au large du Nigeria, dans le golfe de Guinée. Les eaux au large de la Somalie restent elles aussi dangereuses, avec neuf incidents constatés l'an passé, contre deux en 2016.

ats, afp

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11